A propos de l’IRM
L’Institut Royal Météorologique de Belgique et les défis du 21ème siècle (2011 - ...)
2011
Daniel Gellens devient directeur général f.f. de l’IRM le 1er janvier 2011.
Le 13 mai 2011, le Solar Impulse, l’avion sans carburant développé par l’équipe de Bertand Piccard, continue d’écrire la légende en effectuant son premier vol en-dehors du territoire suisse. L’équipe, comprenant notamment des météorologues de l’IRM, choisit d’effectuer ce vol , faisant honneur à l’Europe, avec Bruxelles comme première destination internationale. Le vol est un véritable succès.
Un nouveau processeur central, destiné à la détection de la foudre, est rendu opérationnel. Ce processeur est capable d’intégrer les données issues du système SAFIR ainsi que les données brutes reçues de nouveaux types de capteurs dans les pays voisins. Celui-ci localise les décharges nuage-sol et peut déterminer leur origine en mesurant les délais de réception des signaux de même que la direction d’où ils sont transmis. En outre, les décharges nuage-nuage sont détectées au moyen d’une technique d’interférométrie.
En mai 2011, on installe un ceilomètre Lidar à Uccle. Il est capable de détecter la hauteur de la base de la couche nuageuse et de fournir des informations sur la hauteur de la couche de mélange. L’instrument donne en outre des renseignements sur la répartition verticale des aérosols et peut détecter, en cas de ciel clair, le cas échéant, de la poussière volcanique.
Un nouveau processeur central, destiné à la détection de la foudre, est rendu opérationnel. Ce processeur est capable d’intégrer les données issues du système SAFIR ainsi que les données brutes reçues de nouveaux types de capteurs dans les pays voisins. Celui-ci localise les décharges nuage-sol et peut déterminer leur origine en mesurant les délais de réception des signaux de même que la direction d’où ils sont transmis. En outre, les décharges nuage-nuage sont détectées au moyen d’une technique d’interférométrie.
En mai 2011, on installe un ceilomètre Lidar à Uccle. Il est capable de détecter la hauteur de la base de la couche nuageuse et de fournir des informations sur la hauteur de la couche de mélange. L’instrument donne en outre des renseignements sur la répartition verticale des aérosols et peut détecter, en cas de ciel clair, le cas échéant, de la poussière volcanique.
S. M. Stankov, K. Stegen, P. Muhtarov, P. Marinov et R. Warnant, plusieurs scientifiques de l’IRM, reçoivent le « Best Paper Award Certificate » lors du 13ème symposium de l’IES (13th International Ionospheric Effects Symposium IES2011) , qui se déroule du 17 au 19 mai à Alexandria, en Virginie (USA).
Catherine Nicolis est récompensée en 2011 par la médaille Lewis Fry Richardson dispensée par l’European Geophysical Union (EGU). Ses travaux, d’une grande originalité, portent sur la compréhension du comportement des systèmes stochastiques et déterministes non-linéaires, et leurs applications dans le domaine de la météorologie et de la dynamique du climat.
Le modèle de prévision numérique ALARO, du consortium ALADIN, est à présent couplé au modèle global ARPEGE, remplaçant le modèle ALADIN-France.
Le super-ordinateur Socrates devient opérationnel en février 2011.
Le modèle climatique régional ALARO-CLIM, basé sur le modèle ALARO à mailles fines (4 km) développé à l’IRM, réalise les premières projections pour la Belgique en décembre 2011. Il utilise le scénario A1B du GIEC.
Het regionaal klimaatmodel ALARO-CLIM, gebaseerd op het fijnmazig (4 km) ALARO-model van het KMI, maakt de eerste regionale klimaatruns over België in december 2011 aan. Het gebruikte scenario is het A1B scenario van het “Intergovernmental Panel on Climate Change (IPCC)”.
Une nouvelle sonde ionosphérique, la Digisonde 4D, remplace l’ancien exemplaire. En outre, une nouvelle antenne d’émission et un nouveau réseau d’antennes de réception sont installés à Dourbes, avec l’aide de la Régie des Bâtiments.
2011 - 2012
En avril 2011, le premier groupe de travail SURFEX se tient au siège de l’IRM. Il réunit 10 participants du consortium ALADIN et HIRLAM. Le but est de coupler SURFEX on-line avec ALADIN et ALARO, et de tester le couplage sur les différentes configurations nationales opérationnelles.
Le système INCA (Integrated Nowcasting through Comprehensive Analysis System) est installé à l’IRM. INCA-BE est l’implémentation à l’IRM du système de prévision à court terme INCA, conçu par le service météorologique autrichien (ZAMG). Ce système combine les données de différents systèmes d’observations (radars, satellites, stations automatiques) avec les données issues du modèle de prévision ALARO, en générant ainsi une prévision détaillée avec une résolution de 1 km à l’échéance de quelques heures. Ce système est particulièrement adapté pour les prévisions de précipitations intenses associées à l’orage.
En septembre 2012 le second atelier de SURFEX a lieu à l’IRM.
Mai 2012. La plus-value du modèle atmosphérique numérique de l’IRM est démontrée, tant pour les scénarios climatiques d’ALARO-CLIM que pour les prévisions météorologiques probabilistes du système GLAMEPS (Grand Limited Area Model Ensemble Prediction System). C’est le fruit d’une décennie de recherche dans le domaine de la modélisation atmosphérique.
Le radiomètre Sun-earth IMBAlance (SIMBA) s’impose comme la nouvelle génération de radiomètres spatiales de l’IRM et présente un caractère très innovant tant sur le plan scientifique que technologique. Sur le plan scientifique, SIMBA combine la mesure de l’irradiation solaire (en continuation des radiomètres de type DIARAD) avec les mesures du bilan énergétique de la Terre. Potentiellement, SIMBA apparait comme le premier instrument capable de mesurer de manière significative la petite différence existant entre le rayonnement solaire entrant et le rayonnement terrestre sortant, et responsable du réchauffement de la planète. Sur le plan technologique, SIMBA recourt à un élément de nanotechnologie satellitaire appelé ‘cubesat’, qui marque un avancement dans la démocratisation et l’accessibilité de l’exploration spatiale car son coût est relativement faible.
L’Agence flamande pour les services maritimes et côtiers (MDK) et l’IRM concluent ensemble un nouvel accord de coopération pour la prévision du temps en mer et sur les côtes. Cet accord est entériné par les gouvernements fédéral et flamand. Hilde Crevits, Ministre flamande de la mobilité et des travaux publics, et Paul Magnette, Ministre de la Politique Scientifique au fédéral, choisissent ensemble la meilleure manière d’assurer les prévisions en mer. Ces prévisions sont importantes pour le bon déroulement du trafic et des activités maritimes autour des ports, et sont également très utiles aux nombreux touristes qui se rendent à la mer. Cet accord de coopération portant notamment sur la Station Météorologique d’Ostende (OMS) est signé dans cette ville par les deux ministres en juillet 2012.
Le 7 août 2012, l’instrument SEVERI (une caméra visuelle et infra-rouge), qui se trouve à bord du satellite MSG-3, prend sa première photo de la Terre. L’Agence Spatiale Européenne (ESA), qui était responsable pour les premières opérations de maintenance, transfère cette charge à EUMETSAT le 16 juillet 2012. Pour l’ensemble des programmes, EUMETSAT peut compter sur le soutien de l’ESA quant au développement de nouveaux satellites et à l’amélioration de leur rendement dans de larges bandes tels que MSG-3. EUMETSAT fait de l’Europe la première puissance mondiale dans le domaine des satellites météorologiques, grâce au recours optimal à l’expertise des deux Instituts et des Etats Membres.
La tour d’un radar avait été construite en 2008 par la Régie des Bâtiments à Jabbeke (Flandre Occidentale). Cette tour est destinée à accueillir un nouveau radar météorologique qui améliorera les prévisions et les observations à court terme des précipitations dans le nord-ouest du pays.
Ce second radar météorologique, placé sous la commande de l’IRM, est finalement inauguré solennellement le 19 septembre 2012 à Jabbeke en présence du Ministre de la Politique Scientifique, Paul Magnette. Il s’agit d’un radar à double polarisation qui mesure non seulement l’intensité des précipitations, mais en détermine aussi le type (pluie, nuage, grêle). Cet instrument est intégré dans le réseau des radars météorologiques EUMETNET/OPERA qui en compte plus de 200. La première image issue du radar de Jabbeke est reçue le 30 août 2012 à 10:05 UTC.
Metop-B, le deuxième satellite polaire européen, est lancé le 17 septembre 2012. EUMETSAT prend le contrôle du satellite le 21 septembre 2012. La mission de Metop-B est cruciale pour les prévisions météorologiques et le suivi du climat.
Un projet de la Régie des bâtiments, en province de Namur, prévoit d’installer des panneaux solaires sur le terrain du Centre de Physique du Globe de Dourbes, de sorte que le centre puisse être entièrement autonome en termes d’électricité et de chauffage des bâtiments.
Hugo De Backer reçoit une récompense de l’UNEP (United Nations Environment Programme) à l’occasion du 25ème anniversaire du protocole de Montréal pour la protection de la couche d’ozone. Cette reconnaissance lui est octroyée pour ses contributions précieuses au Comité / Panel scientifique du secrétariat de l’ozone. Son travail consiste en une longue série d’observations du taux d’ozone, grâce à des ballons-sondes et des spectrophotomètres, qui sont rendues disponibles via une base de données internationale.
L’OMM tient une conférence à Bruxelles du 16 au 18 octobre 2012, intitulée « Technical Conference on Meteorological and Environmental Instruments and Methods of Observation TECO-2012 ». Cette conférence est suivie par la 10ème session du groupe « CIMO Management Group » les 19 et 20 octobre 2012.
Les 18 et 19 octobre 2012, l’IRM organise un séminaire au planétarium « European Lightning Detection Workshop » (ELDW). Ce séminaire, organisé annuellement par un membre d’EUCLID (European Cooperation for Lightning Detection), a pour but de réunir les scientifiques afin de permettre l’échange des résultats liés à la détection de la foudre. En outre, c’est l’occasion d’offrir à Vaisala une tribune de présentation pour les nouvelles technologies de détection de la foudre, et pour en planifier l’usage au regard des utilisateurs.
Le 20 décembre 2012, le nouveau satellite Meteosat-10, qui achève une période de test satisfaisante, est prêt pour remplir sa mission d’observations au-dessus de l’Europe et de l’Afrique. Il doit délivrer de nouvelles images de l’atmosphère, probablement jusqu’en 2020.
Ce nouveau satellite météorologique européen fut lancé le 5 juillet 2012 par EUMETSAT. Meteosat-10 reprend la tâche de Meteosat-9 et est le troisème satellite dans un total de quatre satellites météorologiques européens dans le cadre du programme ‘Meteosat Second Generation MSG’.
2013
En janvier 2013, un filtre Kálmán est implémenté avec succès, et destiné aux prévisions de températures du modèle numérique ALARO. Ce filtre améliore le modèle en traquant les fautes systématiques qui lui incombent, et rend ainsi les prévisions de température beaucoup plus précises.
Rafiq Hamdi reçoit l’ « Editor’s Award for the Journal of Applied Meteorology and Climatology » de la Société Météorologique Américaine (AMS). Son prix lui est remis lors de la 93ème session annuelle de l’AMS, qui tient du 6 au 11 janvier 2013 à Austin (Texas).
L’IRM accueille le séminaire « GLAMEPS Working Week » qui a lieu de 11 au 15 mars 2013. GLAMEPS est un projet international pour le développement à l’échelle européenne des prévisions météorologiques d’ensemble, au sein duquel l’IRM joue un rôle important.
Piet Termonia, en tant que Program Manager du consortium ALADIN, est invité à présenter un speech sur la prévision numérique du temps lors de la session 2013 de l’ « European Geosciences Union (EGU) General Assembly ». Celle-ci se déroule le 8 avril 2013 à Vienne, en Autriche.
François Brouyaux, consultant à l’Institut Royal Météorologique, publie un roman météorologique en langue française, intitulé « Brume ». Le récit évoque notamment les observations météorologiques de l’été 1783, l’année de la « brume sèche ».
Le 4 juin 2013, EMMA (European Multi-Services Meteorological Awareness) a tenu une assemblée sur le site de l'IRM à Uccle. EMMA, un programme supporté par le consortium européen EUMETNET, a développé Meteoalarm, un site internet qui diffuse au public les informations nécessaires pour se préparer lorsque des évènements météorologiques extrêmes sont prévus quelque part en Europe. L'agenda de cette réunion était notamment consacré à l'utilisation du format CAP (Common Alerting Protocol) pour la transmission des avertissements, à l'harmonisation des seuils de précipitations, au forum de discussion de Meteoalarm et à la présentation d'exemples de coopération avec la protection civile dans certains pays participants.
L'IRM a 100 ans ! (1913-2013)
L’IRM célèbre son 100ème anniversaire, en ouvrant ses portes au public. Les portes ouvertes des trois institutions fédérales scientifiques du plateau d’Uccle se déroulent les samedi 25 et dimanche 26 mai 2013, et récoltent un grand intérêt citoyen
A cette occasion, l’IRM et Bpost se sont unis pour concevoir une série de timbres mettant l’Institut à l’honneur. D’après Bpost, ces timbres célébrant le centenaire de l’IRM sont l’apothéose de la collection 2013. Ils utilisent une technique qui n’avait jamais été utilisée auparavant en Belgique : de l’encre qui réagit aux différences de température !
Cette série 2013 s’inspire des 4 saisons, avec l’illustration d’un arbre dont le feuillage disparaît à la chaleur. En plaçant son doigt sur le timbre, l’encre disparait au profit d’une carte de prévisions belge, typique pour chaque saison. Le cinquième timbre au-dessus montre les bâtiments de l’IRM à Uccle. Les timbres de Bpost, réalisés en l’honneur du centenaire de l’IRM, ont été officiellement mis en vente le 24 juin 2013.
Un mois après l’événement à Uccle, c’est le Centre de Géophysique de Dourbes qui ouvre ses portes au public. Le personnel du CPG avait soigneusement préparé deux ouvertures distinctes de son site : la première destinée au personnel du plateau d'Uccle, le vendredi 28 juin ; et la seconde pour le grand public durant le week-end du 29 au 30 juin. Les Portes Ouvertes furent inaugurées lors d'un vernissage rehaussé par la présence du Député Fédéral Jean-Marc Delizée et de notre Directeur Général a.i. Daniel Gellens.
La Monnaie Royale a également contribué à l’avènement d’une promotion spéciale pour célébrer notre 100e anniversaire, par l’émission d’une pièce commémorative de 2 €.
Un concours tout à fait novateur a été organisé, l’IRM lançant un appel au public pour la création de cette pièce commémorative. Ce fut un franc succès, comptabilisant plus de 700 participations.
Après mûres réflexions, le jury a attribué le premier prix à Monsieur Peter Denayer de Hofstade (Zemst). Son projet exprime avec force, de façon simple et très visuelle, la symbolique du temps.
Comme le tradition le veut à chaque émission importante, une première frappe solennelle a été organisée le mardi 17 septembre 2013. Sous le regard attentif de Monsieur Koen Geens, Ministre des Finances et de Monsieur Philippe Courard, Secrétaire d'Etat à la Politique scientifique, le lauréat du concours a procédé à la première frappe de la pièce.
Le Jury du concours était également présent. Ses membres ont ainsi pu féliciter le lauréat de vive voix. Parmi les membres du jury, outre des représentants de la Monnaie Royale et de l’IRM, on comptait différents présentateurs ou présentatrices météo de plusieurs chaînes de télévision, dont Sabrina Jacobs (RTLTVI), David Dehenauw (VTM) et Frank Deboosere (VRT), remplacé pour la cérémonie par Sabine Hagedoren.
Lors de son discours, Mr Philippe Courard a souhaité un heureux anniversaire à l’IRM, le remerciant pour 100 années de prévisions. Avec concision, il a souligné : « Par cette pièce de monnaie, l’Institut Royal Météorologique sera de manière concrète et tangible présent dans la main des citoyens d’Europe. Le temps a un impact important sur la vie en commun. L’apport économique des prévisions météorologiques, à l’échelle du continent européen, est estimé à plus de 16 milliards par an. Les experts estiment qu’un tiers de notre PNB aurait un lien avec les conditions météorologiques. Songeons par exemple aux secteurs du tourisme, du textile, de l’agriculture ou encore au transport aérien. »
L’exposition “100 ans de météorologie en Belgique” a été inaugurée le 19 septembre au Planétarium de Bruxelles en présence du Secrétaire d’Etat à la Politique Scientifique, Philippe Courard, et du Président du SPP Politique Scientifique, Philippe Mettens. Cette exposition développe l’histoire de la météorologie en Belgique à l’aide de précieux instruments et documents anciens et actuels.
Des conférences scientifiques internationales ont par la suite eu lieu les 26 et 27 septembre, au musée du Cinquantenaire. Le sujet principal de cet événement était l’ensemble des thèmes de recherche associés aux activités de base de l’IRM. Les conférences ont réuni un groupe de scientifiques de renommée internationale, spécialisés dans différents domaines de la météorologie et du climat, comme la prévision numérique du temps, la modélisation du climat, la dynamique non-linéaire et la science de la complexité, les recherches ionosphériques et géomagnétiques, les mesures climatologiques, les mesures à partir de radars météorologiques et de satellites.
La séance académique a été introduite par le Secrétaire d’Etat à la Politique Scientifique, Philippe Courard, et par Daniel Gellens, directeur général de l’IRM, en présence de son Altesse Royale le Prince Laurent. Ces conférences ont été financées par la politique scientifique fédérale belge (BELSPO) et l’IRM. Elles ont eu un franc succès auprès d’une grande partie de la communauté scientifique belge, qui a pu ainsi avoir une vue globale des activités scientifiques de l’IRM.
Daniel Gellens, directeur général a. i. de l'IRM ; Philippe Courard, Secrétaire d'Etat à la Politique Scientifique et son Altesse Royale le Prince Laurent.
Suite à ces rencontres académiques, des conférences davantage dirigées vers le grand public ont été organisées le samedi 28 septembre et le dimanche 29 septembre. Elles ont abordé divers sujets tels que l’histoire de l’IRM, les radars météorologiques, le climat et l’implication de l’IRM dans la recherche en Antarctique.
En plus de ces différentes activités, une station d’observations automatiques a été installée à la Médiacité, une galerie commerciale liégeoise ; et une nouvelle série de huit brochures sur l’IRM et ses activités a également été éditée.
La célébration de ce 100ème anniversaire confirme que l’IRM est en un institut en pleine forme, tant sur le plan opérationnel que scientifique, et qu’il est pleinement prêt à relever les défis du 21ème siècle.
2014
Une nouvelle station météo près du port d’Anvers !
Une nouvelle station automatique IRM est opérationnelle à Stabroek, dans la région du port d’Anvers. Cette station utilise un nouveau système de transmission des observations vers la base de données de l’IRM. Grâce à cela, les données par 10 minutes de cette station peuvent aussi être intégrées au nowcasting (les prévisions à très court terme).
En février 2011, à l’initiative du président du comité de concertation de base, un groupe de volontaires a été formé afin de diminuer l’impact de l’IRM sur l’environnement. L’ECO-team était née.
La NASA utilise des mesures du rayonnement solaire de l’IRM
Entre 2003 et 2013, la NASA a utilisé les mesures de constante solaire de l’instrument américain TIM à bord du satellite Sorce. L’instrument Tim/Sorce n’est plus en fonction depuis juillet 2013 et la NASA a dû chercher une alternative. Ils ont donc contacté l’IRM, qui bénéficie d’une bonne réputation sur le plan international pour la mesure de la constante solaire, et qui est un partenaire de longue date (Co-Investigator) du projet Ceres.
L’IRM lance une nouvelle section éducative sur son site web
Avec l’aide complice des mascottes Meteoz et Nova, l’IRM lance dès la rentrée 2014 une section éducative sur son site web, ayant pour cible le public des 8-13 ans. Entre Meteoz, toujours curieux d’apprendre, et Nova, vrai puits de science, il ne peut qu’y avoir une bonne entente !
Deux tests de comparaisons des abris météorologiques utilisés en Europe, ont été réalisés entre avril et juillet 2014. Et…. L’IRM en est sorti vainqueur !
Le premier test a été effectué dans la capitale espagnole, Madrid, par le Dr Robert Benyon, de l’Institut National Espagnol d’Aéronomie Spatiale (Instituto Nacional de Técnica Aeroespacial).
Le deuxième test a, quant à lui, été effectué dans la petite ville suédoise de Borås, par le Dr Peter Klason de l’Institut de Recherche Technique de Suède (SP Sveriges Tekniska Forskningsinstitut).
Record de température annuelle battu à Uccle
2014 a donc été l’année la plus chaude à Bruxelles-Uccle depuis 1833. La température moyenne annuelle a atteint 11,9°C, soit 0,3°C au-dessus du record précédent de 2011 (11,6°C) et 1,4°C au-dessus de la valeur annuelle normale (10,5°C). Les cinq autres années les plus chaudes ont été, respectivement : 2007 (11,5°C), 2006 (11,4°C), 1989 (11,3°C), 2002 et 1990 (11,2°C).
2015
La météo de l'IRM sur votre smartphone
Depuis avril 2015, l'IRM vous propose sa météo via une toute nouvelle application mobile.
L'application est modulable et facile à utiliser. Vous pouvez consulter les prévisions météorologiques et les observations pour l'endroit où vous vous trouvez ainsi que vos endroits favoris. Cela va des prévisions de précipitations toutes les 10 minutes jusqu'à une tendance générale à 14 jours.
Dans le cadre de la question climatique, l’IRM publiait en 2008 un premier rapport intitulé « Vigilance climatique ». Une nouvelle version, mise à jour, existe aujourd’hui : « Vigilance climatique 2015 ».
Voici quelques-uns des thèmes qui y sont discutés :
- Une mise à jour des évolutions du climat en Belgique et des réponses à certains phénomènes météorologiques. Tombe-t-il moins de neige ? Pleut-il davantage ?
- Nos observations et recherches sur le rayonnement solaire et l’ozone, afin de contribuer à une meilleure compréhension des mécanismes régulant le climat au niveau international.
- Nos modèles climatiques, que nous utilisons afin de mieux comprendre la dynamique du système climatique et pour évaluer l’intensité attendue des changements climatiques.
- Notre recherche sur l’îlot de chaleur urbain.
L'IRM a un atlas climatique en ligne
L'Atlas climatique a été construit sur base des observations officielles de l’IRM. L'objectif est de vous offrir une image la plus complète possible du climat en Belgique, en proposant des cartes de la répartition géographique des normales de différentes variables météorologiques : température de l’air, précipitations, rayonnement solaire et orage.
20 années des mesures du Soleil depuis l’espace à l’aide de l’instrument belge DIARAD/VIRGO
Il y a vingt ans, le 2 décembre 1995, l’instrument DIARAD/VIRGO a été lancé sur le satellite SOHO. L’instrument, prévu pour une durée de vie entre deux et six ans, fonctionne toujours de façon impeccable après 20 années passées dans l’espace. Ce qui démontre le savoir-faire belge en matière de technologie spatiale. L’instrument DIARAD/VIRGO mesure l’énergie, appelée irradiance solaire, que le Soleil envoie à la Terre. Les mesures de l’irradiance solaire obtenues par l’IRM sont internationalement reconnues et sont, par exemple, utilisées par la NASA. Ces mesures ont révolutionné notre connaissance de l’impact du Soleil sur le changement du climat de la Terre.
2015-2016
Un nouveau High-Performance Computer (HPC) a été installé sur le Plateau de Uccle fin de l'année 2015. Cette machine est environ 40 fois plus puissante que le précédent HPC de l'IRM. Le modèle ALARO, le modèle à maille fine de l'IRM qui est développé au sein du Consortium ALADIN, a été également installé sur cette nouvelle machine. A l'avenir, cette puissance de calcul supplémentaire sera utilisée pour augmenter la résolution du modèle ALARO de 4 km vers 1,3 km. Ceci permettra de calculer plus en détails que précédemment.
Le 9 février 2016, Daniel Gellens, Directeur Général a.i. de l'IRM, a signé le nouveau Memorandum of Understanding du consortium ALADIN, composé de 16 instituts météorologiques nationaux. Ceci signifie que l'IRM continuera, pour les 5 années à venir, à développer ses activités dans le domaine des prévisions numériques, en étroite collaboration avec les autres partenaires.
2 records du monde grâce aux prévisionnistes de l'IRM
Fedor Konyukhov, le pilote du ballon à air chaud, a battu le précédent record du monde de Steve Fosset, en atterissant le samedi 23 juillet 2016 à 10h30, dans l'ouest australien. Ce précédent record avait été établi en 2002 grâce à l'implication active de l'IRM.
Depuis le 16 juin, notre collègue météorologue, David Dehenauw, établissait 2 bulletins météo par jour pour le décollage et le calcul de la trajectoire optimale, afin d'assurer le succès de l'aventure.
Abu Dhabi, Emirats Arabes Unis, 26 juillet 2016 - Bertrand Piccard et André Borschberg – ont réussi à transformer leur rêve fou en réalité, en réussissant un tour du monde avec l’avion Solar Impulse 2 (SI2). L’avion solaire à zéro-émission peut voler jour et nuit sans une seule goutte de fuel.
Avec ce vol d’une durée totale de 23 jours pour une distance parcourue de 43.041 km répartie en 17 étapes à travers l’Asie, l’Amérique, l’Océan Pacifique, la Mer Méditerrannée et le Moyen, SI2 a prouvé que des technologies propres peuvent rendre l’impossible, possible.
En octobre 2016, l'IRM a proposé une nouvelle extension de sont altas climatique de la Belgique. Des statistiques climatiques sont à présent disponibles pour chaque commune, sous forme de tableaux et de graphiques.
2017
Les projections climatiques de l’IRM et de l’UGent publiées pour la recherche internationale
Ces simulations jouent un rôle important dans le projet national CORDEX.be. Les simulations européennes de CORDEX y sont utilisées afin de calculer de nouvelles projections climatiques "IRM" pour la Belgique et à haute résolution de 4 km. Les résultats pour la Belgique sont à leur tour utilisés dans des modèles d'impact local qui nous permettront, par exemple, d'étudier les effets du changement climatique sur le climat urbain, la croissance des végétaux, la hauteur des vagues en mer et la composition de l'atmosphère.
2017 : une année particulièrement sèche
Il est tombé un total de 749,1 mm de précipitations à Uccle, soit environ 15% sous la valeur normale (852,4 mm). Depuis novembre 2016, il a fallu attendre à Uccle le mois de septembre de cette année pour enfin retrouver un total mensuel de précipitations supérieur à la normale.
A Uccle, sur les 9 premiers mois de l’année 2017, on a relevé un cumul de précipitations atteignant seulement 470,0 mm (normale : 620,6 mm). C’est une valeur très anormalement faible, qui se place en deuxième position depuis 1981 parmi les déficits les plus importants sur cette période de l’année (le record date de 1989, avec 462,7 mm). Si l’on remonte encore dans le temps et qu’on examine les cumuls depuis 1901, on trouve alors 16 cumuls plus faibles que celui observé cette année. Le record date de 1921, avec 246,3 mm.
WOW-BE
L'IRM a lancé en octobre 2017 une nouvelle initiative, le Weather Observations Website Belgium (WOW-BE), en collaboration avec la VLA (Vereniging Leraars Aardrijkskunde), Fégépro (Fédération des Professeurs de Géographie), le UK Met Office (équivalent anglais de l'IRM) et le KNMI. Ce projet permet de rassembler et de partager des observations météorologiques faites par des particuliers, dans des écoles ou d'autres organisations. Le concept WOW a été lancé en 2011 par le service météorologique national anglais, le Met Office. Entre-temps, plus de 10.500 stations réparties dans 220 pays font partie de ce réseau. L'IRM a travaillé en étroite collaboration avec le KNMI (l'équivalent néerlandais de l'IRM) et le Met Office à l'élaboration du portail WOW-BE, qui sera en constante amélioration grâce à cette collaboration. En résumé : WOW-BE devient LA plateforme sur laquelle tout le monde pourra partager, consulter, comparer et archiver de vraies observations météo.
Grâce au lancement de ce portail, l'IRM fait un premier pas dans la direction du "crowdsourcing" et de la science pour tout le monde, dans laquelle le citoyen peut prendre une part active dans la recherche scientifique. Les données rassemblées par les particuliers ont une certaine valeur scientifique et seront utilisées pour différentes applications par l'IRM.