Voici les noms qui sont prévus pour les tempêtes nommées par la Belgique, la France, l'Espagne, le Portugal et le Luxembourg pour la saison qui commence...
Les prénoms sont choisis en commun accord par les instituts météorologiques de ces cinq pays. La Belgique a choisi le nom Laurence, pour mettre à l'honneur Laurence Broze, une professeure belge de mathématiques et de statistiques qui a fait carrière en France, à l'Université de Lille. Elle est également présidente de l'association Femmes et Mathémathiques. L'IRM souhaite ainsi souligner l'importance des femmes dans la science et le rôle très important des mathématiques dans la météorologie.
Comment et quand les tempêtes reçoivent-elles un nom ?
En 2015, les services météorologiques de Grande-Bretagne et d’Irlande ont commencé à systématiquement donner des noms aux tempêtes. Cela s’était déjà produit auparavant, mais pas de manière systématique (par exemple les tempêtes Lothar et Martin de 1999 qui causèrent beaucoup de dégâts in Europe Occidentale). Les années suivantes, d’autres pays Européens ont rejoint cette initiative.
L’Europe fut divisée en 6 zones, chacune avec sa propre liste de noms. Par contre, dès qu’un pays a donné un nom à une tempête, ce nom est aussi utilisé par tous les autres pays de la zone. De cette manière, on évite de donner des noms différents aux mêmes phénomènes, ce qui serait source de confusions.
La Belgique a été incluse dans le "groupe sud-ouest". L'IRM travaille avec ses collègues français, luxembourgeois, espagnols et portugais pour établir chaque année une nouvelle liste de noms. Comme pour les ouragans en Amérique, par exemple, les noms suivent l’ordre alphabétique. Des noms féminins et masculins sont également utilisés alternativement.
À partir du moment où un service météorologique émet un code orange ou rouge dans une zone étendue (c'est-à-dire pas localement) pour une tempête, celle-ci se voit attribuer un nom de la liste.